Alban Autancourt

Alban Autancourt s'enfonça dans le fauteuil de son bureau à l'Hôpital. Fatigué de sa longue journée de travail, il resta quelques instants rêveur.
Médecin généraliste depuis maintenant 10 ans, Il passait ses temps libres à étudier les ascendants de chaques personnes de l'île afin d'étudier leurs taux de consanguinité. Son travail et son application avaient fait de lui une personne respecté et apprécié de tous.
En plus d'avoir réussi professionnellement, il avait fondé une famille qui d’ailleurs était sa plus grande fierté.

Il avait rencontré durant ses études en Francovie une jeune fille du nom de Pauline. Jeune professeur particulier de violon, elle était doué et passionnée.
A 28 ans, Alban reçu son diplôme et épousa la femme qu'il aimé. Ils s'installèrent dans la maison familial de Alban à l'ouest de L'ile de Veran, à Port-aux-Yssois.
Dix ans plus tard Alban avait deux enfants, Emmanuel et Charlotte qui avaient respectivement 9 et 7 ans. L'ainé était brillant et appliqué, son effort au travail montrait qu'il irait loin. Sa sœur était plus rêveuse et ses résultats ne témoignaient pas de ses facilités.
Ils étaient tout deux scolarisé à Véran où travaillait justement leur père.

Cette belle petite famille était les descendants d’anciennes familles de l'île.
L'ascendant de Alban était un pèlerin qui au XVII s'était installé sur l'île car il était tombé amoureux des charmants paysages de ce petit territoire. Il avait construit un maison sur le bord des falaises car ils appréciait le bruit des vagues s’écrasant contre le roc. Avec les années, cette maison s'était agrandis et embellie.

Dans cette demeure où vivait les Autancourt, résidait également la mère de Alban. Ancienne architecte, elle passés ses vieux jours après avoir beaucoup voyager surtout en Francovie dans la maison que lui avait légué son père . Femme au fort caractère qui avait gardée beaucoup d'endurance, elle avait réaménager le vaste jardin ou elle faisait pousser quelques fruit et légumes qu'elle aimée cultivait . Mais sa partie du jardin préférée était celle où il y avait les roses. Elle appréciait s'en occuper en pensant à son défunt maris, Nicolas, qui était autrefois marin.

Alban regarda sa montre. Il était déjà 19h et sa femme devait l'attendre chez eux. Il pris sa veste et se pressa de se diriger vers la sortie afin de ne pas inquiéter sa femme.