Communiqués du Sénéchal

Au nom du Chef de l'Etat et du peuple véranais, j'adresse toutes mes félicitations à Madame Svetlana Sokolova pour sa victoire aux législatives suivie de sa nomination comme Premier Ministre du Royaume de Kolozistan. Nous formulons le souhait que les relations kolozistano-véranaises restent guidées par les valeurs de paix et coopération portées par la Charte de l'Organisation des Nations de l'Archipel et le traité signé entre nos deux pays.

Monsieur Jonas de Pont-Callec, Chef de l'Etat, a été victime d'un accident d'hélicoptère survenu ce lundi 20 avril. Le chef de l'Etat, grièvement blessé à l'arrivée des secours, est décédé des suites de ses blessures.

Chef de l'Etat durant trois mandats consécutifs, Monsieur Jonas de Pont-Callec a longuement travaillé à l'ouverture de Véran au Micromonde et à son adaptation au enjeux de notre temps. Monsieur Jonas de Pont-Callec était marié à Madame Agathe de Pont-Callec, secrétaire général de l'ONA et père de deux enfants âgés de douze et un ans.

Une chapelle ardente où pourront se recueillir les Véranais, se tiendra au château de Pont-Callec.  Les funérailles du Chef de l'Etat se tiendront en la cathédrale Zaint Bezoar de Véran ce vendredi 26 avril. Les chefs d'état et de gouvernements étrangers pourront s'y rendre ou s'y faire représenter.

Le Sénéchal assure l'interim de la chefferie de l'Etat jusqu'à la tenue de nouvelles élections.

Le 24 juin dernier, la Semi-Républik du Krassland, rejoint en cela par l'Union ducale transocéane, a fait le choix honteux de s’opposer à notre adhésion à la Ligue des états modernes. Nous prenons acte de notre éviction conformément à la Charte en vigueur. Nous la regrettons et nous le dénonçons. Nous le regrettons, car le peuple véranais espérait tant de ces perspectives de collaboration micromondiale. Nous le dénonçons, car Véran paye injustement le prix d’une décision, celle de l’abrogation de la résolution 2007-006 prise dans les instances ONAsienne en conformité avec le droit international. Plus injuste encore, la république paye une décision prise par l’ONA, par la voix de sa Secrétaire générale, devenue aujourd’hui chef de notre Etat.  Le Krassland fait payer au peuple véranais son respect des conventions internationales. Cette décision déshonore le Krassland, véritable état-caïd, terrorisant, menaçant les états qui ne sont pas d’accord avec ses vues sur un conflit territorial dont ils n’ont pas part et dont le micromonde est las. Le nationalisme le plus outrancier et le plus agressif a eu raison des projets de coopération de notre jeune république.

La république de Véran n’adhérera pas à la LEM car la république de Véran ne changera le choix démocratique et souverain de son peuple pour répondre aux critères d’adhésion du Krassland dans la LEM. Nous sommes fiers d’avoir Madame de Pont-Callec pour chef d’état. Au sein de cette institution où elle vient d’être mise en accusation de manière scandaleuse par une délégation revencharde, le Conseil de l’Île et le peuple véranais lui réitère son soutien. Le Krassland a voulu nous punir. Qu’il sache qu’il s’adresse à un peuple fier, qui a acquis son indépendance de haute lutte. Aucun état n’intimidera notre république, pas plus qu’il ne lui dictera sa conduite.

Plus que le revanchisme, c'est amertume qui domine aujourd'hui, car en plus d’être injuste, cette décision est un coup dur pour Véran. Notre île, fière, indépendante, souveraine, se relèvera du coup bas qui vient de lui être porté. Elle compte dans cette organisation un allié fidèle, dont elle est redevable pour la constance de cette fidélité. Véran tient à remercier la Confédération de Scanténoisie-Hélvétia et la République de Skotinos pour le soutien qu’elle n’ont pas hésité à apporter à notre projet d’adhésion. Notre éviction, comme l’éviction de notre nation-sœur, la Francovie à laquelle nous exprimons notre soutien devant l’épreuve de l’exclusion qu’elle traverse, est aussi un coup dur pour la LEM qui se présente sous le jour d’une institution incapable de dépasser les antagonismes nationaux. La LEM n’a plus rien dans moderne dans sa vision des relations intermicronationales. C'est regrettable.

Puisque notre jeune république ne peut s’investir au sein de la Ligue, elle trouvera dans sa participation à l’ONA, dans l’approfondissement de ses relations bilatérales avec la Confédération de Scantenoisie-Helvétia en particulier, et peut-être dans la Grande Alliance, les moyens d’œuvrer à la coopération entre les micronations.